
Louis-Marie BAUDOUIN
(1765-1829)
Vénérable,
prêtre fondateur
Louis-Marie Baudouin est né le 2 août 1765 à Montaigu, petite ville de l’ouest de la France, à une trentaine de kms au sud de Nantes.
Il était le huitième et dernier enfant de la famille Baudouin.
Après des études au grand séminaire de Luçon, il est ordonné prêtre le 19 septembre 1789 à Saint Malo.
En 1790, le gouvernement révolutionnaire demande de prêter serment à une Constitution civile du clergé.
Le P. Baudouin refuse. Il doit partir en exil en Espagne le 9 septembre 1792 avec 234 prêtres.
Après une longue route de 9 mois à travers l’Espagne, le P. Baudouin arrive à Tolède en mai 1793. Il y restera quatre ans.
Le 17 août 1797, avec un ami, le P. Lebédesque, il revient en France et débarque secrètement aux Sables d’Olonne.
Il vivra clandestinement, caché dans une maison amie, pendant plus de deux ans. Il sort la nuit déguisé en marin pour visiter les malades … Il a du temps pour prier, méditer, réfléchir … Un grand projet naît …
Une rencontre décisive a lieu avec Mme St Benoît, Charlotte G. Ranfray, une religieuse chassée de son couvent de La Rochelle par la Révolution.
« Nous entrons dans une ère nouvelle, il faut quitter la douce solitude de vos monastères ! »
En décembre 1799, Bonaparte met fin à la guerre de Vendée et rend libre l’exercice du culte.
Le P. Baudouin sort de la clandestinité et s’engage le 31 janvier 1800 dans la vie religieuse avec son ami le P. Lebédesque. Il est d’abord nommé à la paroisse de la Jonchère.
Le 31 juillet 1801, il est nommé « curé missionnaire » à Chavagnes, où il mène une vie missionnaire débordante. Ne pouvant subvenir à tout, Il demande de l’aide.
Le 2 juillet 1802, il accueille Mme St Benoît et ses cinq compagnes.
En novembre 1803 s’ouvre le premier noviciat des Filles du Verbe Incarné.
En 1805 c’est le début de la petite société des Enfants de Marie (qui regroupe des prêtres pour une vie religieuse).
A partir de 1803 un séminaire naît à Chavagnes : 3 élèves, en 1805 : 70, en 1806 : … …
En 1812 le séminaire de Chavagnes est transféré à La Rochelle sur ordre de Napoléon. "’ :.. Le P. Baudouin part à la Rochelle, Il est supérieur du Grand séminaire et Vicaire général du diocèse.
En 1821, le diocèse de Luçon est rétabli. il vient à Luçon. Il est de nouveau Supérieur du Grand Séminaire et Vicaire général du diocèse.
En 1825, fatigué, usé, le P. Baudouin renonce à sa tache de Supérieur du Séminaire et demande à son neveu de l’accueillir dans son presbytère à Luçon.
En 1829, le P. Baudouin se retire à Chavagnes où il meut le 12 février 1835 à l’âge de 70 ans.