Une personne m’a dit un jour :

« Moi je ne vais plus me confesser à ce prêtre-là, l’autre fois il m’a refusé l’absolution. Du coup je vais voir un tel, lui, je sais qu’il passe tout, il est gentil ! »

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Il y a là une mauvaise compréhension du sacrement de la miséricorde.

Un sacrement est une action directe de Dieu en notre âme en notre cœur ; c’est à prendre au sérieux. Cela ne dépend pas de la gentillesse ou non du prêtre, mais de Dieu qui agit à travers lui.

En ce qui concerne la confession et donc l’absolution, il faut qu’il y ait un vrai repentir et un désir de conversion. Si le prêtre ne reconnait pas cela dans une âme, il peut refuser ou reculer l’absolution. La confession n’a rien à voir avec un distributeur automatique.

Par ailleurs il peut y avoir bien plus de charité à refuser ou reculer une absolution, si cela aide le pécheur à comprendre sa faute et à la regretter ! Il ne faut pas oublier que la finalité de l’homme n’est pas la terre mais bien le Ciel et donc la vie éternelle auprès de Dieu.

Or pour vivre auprès de Dieu il faut être pur sans tache… Toute confession sur terre lave l’âme de ses péchés confessés, si le regret est sincère.  Se confesser, bien se confesser prépare l’âme à la vie éternelle. On ne peut bâcler cela.

L’absolution n’est pas un dû mais une grâce de Dieu et comme toute grâce il faut être véritablement en état de la recevoir.

Myriam de Gemma