Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,20-21.

En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

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 Jésus n’est pas cru par ceux qui lui sont proches, par ceux qui le connaissent. Pourquoi ? Simplement parce qu’ils se sont arrêtés à leur vue humaine. Jésus est le fils de Marie et de Joseph ; et puis ils ne comprennent vraiment pas ce qu’il dit, ce qu’il fait. Pour eux, il est hors de raison, hors de l’enseignement du temple. Alors ils veulent l’empêcher de parler, ils veulent lui faire prendre conscience de sa déraison …. Et on le sait Jésus passera outre.

Cela peut nous surprendre, voire nous choquer. Peut-être sommes-nous tentés de dire : « mais enfin ils auraient dû voir et comprendre ! »  Cependant ne leur jetons pas la pierre, car à nous aussi il nous arrive d’être sourds, aveugles et incroyants. Quand Dieu se révèle à l’un de nos proches, quand il l’appelle à une vocation particulière, sommes-nous toujours d’accord ? Compréhensifs ? Ou bien lui disons-nous «  mais non ! Tu rêves ! Reviens à la réalité, au bon sens ! » Pourtant cet appel peut vraiment venir de Dieu.

 Alors aujourd’hui interrogeons-nous sur le regard que nous portons sur les appels, les aspirations profondes de ceux qui nous entourent et voyons, avec le Seigneur quelle est la bonne attitude à avoir.

Myriam de Gemma