
Oscar ROMERO
(1917-1980)
Saint Archevêque
de San Salvador
Oscar Arnulfo Romero y Galdàmez, naît à Ciudad Barrios, au Salvador, le 15 août 1917.
Son père l’a placé en apprentissage chez un menuisier quand il avait 13 ans, mais le jeune Romero a senti sa vocation pour le Sacerdoce Catholique et a quitté la maison l'année suivante pour entrer au Séminaire.
Il a étudié au Salvador et à Rome.
Devenu Prêtre en 1942, il est nommé Archevêque de San Salvador en 1977.
Mais peu après sa nomination, son ami, le Père Rutilio Grande, est assassiné par les “pelotons de la mort” chargés d'éliminer les opposants au régime.
Plus que jamais conscient de la corruption du pouvoir en place, Romero refuse désormais d'apparaître dans les cérémonies publiques en présence de l'armée ou du gouvernement jusqu'à ce que la lumière soit faite sur le meurtre du Père Grande et qu'un véritable changement social ait vu le jour.
Dès lors, chaque dimanche, dans sa Cathédrale ainsi qu'à des stations de radio, il dénonce les exactions commises par la junte militaire au pouvoir, massacres, assassinats et autres atteintes aux droits de l'Homme.
Soutenu par des dizaines de milliers de croyants mais isolé parmi l'épiscopat conservateur de son pays et, désormais, incompris du Vatican qui lui conseille la prudence, Romero trouve en lui-même la force de poursuivre son combat pour la Paix et acquière peu à peu une notoriété et une audience internationales.
Mais si La campagne de Romero pour les droits de l'homme au Salvador lui a valu de nombreux admirateurs nationaux et internationaux ainsi qu’une nomination au Prix Nobel de la paix., il s'est également fait de nombreux ennemis.
Le 24 mars 1980, alors qu'il venait de lire la parabole du grain de blé qui doit mourir afin de porter ses fruits, Oscar Romero est assassiné au moment même de la Consécration Eucharistique. Un meurtrier non identifié a tiré de la porte de la chapelle et l'a abattu.
Il savait les risques qu’il prenait et avait anticipé le danger d'un assassinat, il en avait même souvent parlé déclarant sa volonté d'accepter le Martyre si son sang pouvait contribuer à la solution des problèmes de la nation.