Pio de PIETRELCINA

Pio de PIETRELCINA

(1887-1968)

écrits

Saint,
capucin stigmatisé

« Sors de cet homme ! »

 

      Les tentations ne doivent pas t'effrayer ; par elles Dieu veut éprouver et fortifier ton âme, et il te donne en même temps la force de les vaincre. Jusqu'ici ta vie a été celle d'un enfant ; désormais le Seigneur veut te traiter en adulte. Or les épreuves de l'adulte sont bien supérieures à celles de l'enfant, et cela explique pourquoi tu es, au début, toute troublée. Mais la vie de ton âme retrouvera vite son calme, cela ne tardera pas. Aie encore un peu de patience, et tout ira pour le mieux

      Laisse donc tomber ces vaines appréhensions. Souviens-toi que ce n'est pas la suggestion du Malin qui fait la faute, mais plutôt le consentement donné à ces suggestions. Seule une volonté libre est capable de bien et de mal. Mais lorsque la volonté gémit sous l'épreuve infligée par le Tentateur, et quand elle ne veut pas ce qu'il lui propose, non seulement ce n'est pas une faute, mais c'est de la vertu.

      Garde-toi de tomber dans l'agitation en luttant contre tes tentations, car cela ne ferait que les fortifier. Il faut les traiter par le mépris et ne pas t'en occuper. Tourne ta pensée vers Jésus crucifié, son corps déposé entre tes bras et dis : « Voilà mon espérance, la source de ma joie ! Je m'attache à toi de tout mon être, et je ne te lâcherai pas avant que tu m'aies mise en sécurité ».

Ep 3, 626 et 570 ; CE 34
(trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p. 40)

« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux est pour moi un frère, une sœur, une mère »

 

      Marie, la Mère de Jésus, savait bien que ce serait par la mort de son fils que la rédemption devait s'accomplir ; et pourtant elle aussi a pleuré et souffert, et combien !

       Si le Seigneur se manifeste à vous, rendez-lui grâce ; et s'il se cache, faites de même ; tout cela est un jeu d'amour. Que la Vierge Marie, dans sa bonté, continue à vous obtenir du Seigneur la force de supporter sans fléchir les nombreuses preuves d'amour qu'il vous donne.

Je souhaite que vous en arriviez à mourir avec lui sur la croix, et qu'en lui vous puissiez vous écrier : « Tout est accompli ».       Que Marie transforme en joie toutes les souffrances de ta vie.

GC,21; AdFP,563;  GC,24
(trad. Une Pensée, Médiaspaul 1991, p.50)

Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle

 

      -- Padre, je me sens tellement indigne de communier ! Vraiment, j'en suis indigne.

      Réponse : -- C'est vrai, nous ne sommes pas dignes d'un tel don ; mais une chose c'est d'y prendre part indignement en état de faute grave, une autre c'est de ne pas en être dignes. Tous nous en sommes indignes ; mais c'est Jésus qui nous invite, c'est lui qui le désire. Soyons donc humbles et recevons-le d'un coeur rempli d'amour.

      -- Padre, pourquoi pleurez-vous lorsque vous communiez ?

      Réponse : -- Si l'Église a poussé ce cri : « Il ne dédaigna point le sein de la Vierge », en parlant de l'incarnation du Verbe dans le sein de l'Immaculée, que dire de nous, pécheurs ? Mais le Christ a dit : « Qui ne mange pas ma chair et ne boit pas mon sang, n'aura pas la vie éternelle. » Par conséquent, approchons-nous de la table de communion avec beaucoup d'amour et un grand respect. Que toute la journée serve, d'abord à nous y préparer, ensuite à rendre grâce.

Lettere di Padre Pio, Vicenza 1969, p.55

Porter du fruit, débarrassé des soucis du monde

 

      Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.

      Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire.

Ep 3, 579 ; CE 54
(trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991, p. 95)

« Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs et les salutations sur les places publiques »

 

      La véritable humilité du coeur est plus ressentie et vécue qu'extériorisée. Certes, il faut toujours se montrer humble en présence de Dieu, mais non pas de cette fausse humilité qui ne mène qu'au découragement, à l'accablement et au désespoir. Il nous faut avoir une mauvaise réputation de nous-mêmes, ne pas faire passer notre intérêt avant celui des autres et nous juger inférieurs à notre prochain

      S'il nous faut de la patience pour supporter les misères d'autrui, il en faut davantage pour apprendre à nous supporter nous-mêmes. Devant tes infidélités quotidiennes, fais sans cesse des actes d'humilité. Quand le Seigneur te verra ainsi repenti, il étendra sa main vers toi et t'attirera à lui.

      Dans ce monde, personne ne mérite rien ; c'est le Seigneur qui nous accorde tout, par pure bienveillance et parce que, dans son infinie bonté, il nous pardonne tout.

AP ; CE 47
(trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p.82)

Jésus se donne aux âmes simples

 

Jésus se plaît à se donner aux âmes simples ; efforçons-nous d’acquérir cette belle vertu, accordons-lui un grand prix.

Jésus a dit : « Si vous ne retournez à l’état des enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » (Mt 18, 3) Mais avant de nous l’enseigner avec des mots, lui-même l’avait pratiqué dans les faits. Il se fit enfant et nous donna l’exemple de cette simplicité qu’il enseigna ensuite avec des paroles.

Explorons notre cœur, en tenant au loin toute prudence terrestre. Efforçons-nous d’avoir un esprit toujours pur dans ses pensées, toujours droit dans ses idées, toujours saint dans ses intentions. Gardons toujours une volonté qui ne recherche rien d’autre que Dieu et sa gloire

Si nous nous efforçons d’aller de l’avant dans cette belle vertu, Celui qui nous l’a enseignée nous enrichira toujours de nouvelles lumières et de plus grandes faveurs célestes.

Chapitre XI, n° 397 (Paroles de Padre Pio,
trad. F. Leroy ; Éd. Salvator, 2019 ; p. 243-244)

« Soyez sans crainte »

 

      La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici –- et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l'agitation et l'anxiété. Cela suffit pour que tu n'obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n'est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n'y a pas d'amour dans ton cœur. Cette anxiété est vaine. Tu n'en retireras qu'une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l'âme, surtout au niveau affectif. Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C'est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher

      Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu'il te semble que tu n'en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l'humilité, le Seigneur te fera le don de l'oraison qu'il garde dans sa main droite.

Ep 979-980 (trad. Une Parole, Médiaspaul, p. 28)

« Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? » : Croire même dans l'obscurité

 

x      L'Esprit Saint nous dit : Ne laissez pas votre esprit succomber à la tentation et à la tristesse car la joie du coeur est vie de l'âme. La tristesse ne sert à rien et cause notre mort spirituelle.

      Il arrive parfois que les ténèbres de l'épreuve accablent le ciel de votre âme ; mais elles sont lumière ! C'est grâce à elles que vous croyez même dans l'obscurité ; l'esprit se sent perdu, il craint de ne plus voir, de ne plus rien comprendre. Mais c'est le moment où le Seigneur parle et se rend présent à l'âme ; et celle-ci écoute, comprend et aime dans la crainte de Dieu. Pour « voir » Dieu, n'attendez donc pas le Thabor (Mt 17,1) quand vous le contemplez déjà au Sinaï (Ex 24,18).

      Progressez dans la joie d'un coeur sincère et grand ouvert. Et s'il vous est impossible de garder cette allégresse, au moins ne perdez pas courage et gardez toute votre confiance en Dieu.

OP ; GF 174 ; Ep 4,418
(trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p.45)

« Tu as les paroles de la vie éternelle »

 

      Sois patient et persévère dans la pratique de la méditation. Au début, contente-toi de n'avancer qu'à tout petits pas. Plus tard, tu auras des jambes qui ne demanderont qu'à courir, ou mieux, des ailes pour voler.

      Contente-toi d'obéir. Ce n'est jamais facile, mais c'est Dieu que nous avons choisi comme notre part. Accepte de n'être encore qu'une petite abeille dans le nid ; bien vite elle deviendra une de ces grandes ouvrières habiles à la fabrication du miel. Reste toujours humble devant Dieu et devant les hommes, dans l'amour. Alors le Seigneur te parlera en vérité et t'enrichira de ses dons.

      Il arrive que les abeilles traversent de grandes distances dans les prés avant de parvenir aux fleurs qu'elles ont choisies ; ensuite, fatiguées mais satisfaites et chargées de pollen, elles rentrent à la ruche pour y accomplir la transformation silencieuse, mais féconde, du nectar des fleurs en nectar de vie. Fais de même : après avoir écouté la Parole, médite-la attentivement, examine ses divers éléments, cherche sa signification profonde. Alors elle te deviendra claire et lumineuse ; elle aura le pouvoir de transformer tes inclinations naturelles en une pure élévation de l'esprit ; et ton coeur sera toujours plus étroitement uni au coeur du Christ.

Ep 3, 980 ; GF, 196s
(trad. Une Pensée , Médiaspaul, p. 26-27)

Le lieu du combat spirituel

 

      Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c'est l'âme humaine, à chaque instant de la vie. Il est donc nécessaire que l'âme laisse libre accès au Seigneur pour qu'il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d'armes. Ainsi sa lumière peut venir l'illuminer pour mieux combattre les ténèbres de l'erreur. Revêtue du Christ (Ga 3,27), de sa vérité et de sa justice, protégée par le bouclier de la foi et par la parole de Dieu, elle vaincra ses ennemis, aussi puissants soient-ils (Ep 6,13s). Mais pour être revêtu du Christ, encore faut-il mourir à soi-même.

CE 33 (trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p. 56)

Ô Dieu, soyez mon guide et mon pilote !

 

Gardez-vous toujours de transformer vos occupations en troubles et en inquiétudes spirituelles ; et bien que vous soyez embarqué sur les flots, pris dans les tempêtes de nombreuses difficultés, levez toujours votre regard vers le haut et dites toujours à notre Seigneur : Ô Dieu, pour vous je vogue et voyage ; soyez mon guide et mon pilote !

Vous, pendant ce temps, employez-vous à expédier les affaires l’une après l’autre, du mieux que vous pourrez ; et appliquez-y fidèlement votre esprit, mais avec douceur et suavité. Si Dieu vous en accorde la réussite, bénissez-le ; s’il ne lui plaît pas de vous l’accorder, bénissez-le ; également. Qu’il vous suffise de vous employer à réussir de bon cœur : le Seigneur et la raison elle-même n’exigent pas de vous des résultats, mais l’application, l’engagement et la diligence nécessaires. Beaucoup de choses dépendent de nous, mais pas le succès

Vivez en paix et reposez-vous sur le divin cœur, sans aucune peur, car on est bien là à l’abri des tempêtes, et même la justice de Dieu ne peut arriver jusque-là. Efforcez-vous de bien dominer les angoisses de votre cœur. Confiance et calme dans la grande œuvre de votre sanctification et de celle d’autrui. À Jésus le reste.

Chapitre X, n° 316-323 (Paroles de Padre Pio,
trad. F. Leroy ; Éd. Salvator, 2019 ; p. 211-213 ; rev.)

La bonté du cœur de notre Mère

 

Je voudrais avoir une voix assez forte pour inviter les pécheurs du monde entier à aimer la Vierge Marie. Mais puisque ce n’est pas en mon pouvoir, j’ai prié mon petit ange d’accomplir pour moi cet office. Pauvre petite Maman, comme elle m’aime ! (…)

En pensant aux innombrables bienfaits que m’a faits cette petite Maman, j’ai honte de moi-même, qui n’ai jamais regardé avec assez d’amour son cœur et sa main qui me les offraient avec tant de bonté ; et ce qui m’afflige encore plus, c’est de n’avoir répondu aux soins affectueux de notre Mère que par de continuels dégoûts.

Combien de fois n’ai-je pas confié à cette Mère les pénibles angoisses de mon cœur agité ! Et combien de fois ne m’a-t-elle pas consolé ! Mais quelle fut ma reconnaissance ?... Au milieu des plus grandes afflictions, j’ai l’impression de ne plus avoir de mère sur terre, mais d’en avoir une très compatissante au ciel. Mais que de fois, le cœur calmé, j’ai oublié presque tout ; j’ai oublié presque même mes devoirs de gratitude vers cette bénie petite Maman céleste !... (…)

Efforçons-nous comme de nombreuses âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie, de cheminer toujours près d’elle, car il n’y a d’autre route qui conduise à la vie que celle montrée par notre Mère. ne refusons pas cette route, nous qui voulons arriver au terme.

Chapitre VIII, n° 238-241
(Paroles de Padre Pio, trad. F. Leroy ; Éd. Salvator, 2019 ; p. 175-176)

Ne craignez pas et croyez !

 

Je vous en prie, restez tranquille et soyez résignés en tout. Jésus est avec vous et il est content de vous. Je ne cesse jamais d’importuner le divin cœur en votre faveur, afin qu’il vous comble d’encore plus de grâces pour soutenir et combattre le bon combat. N’en doutez pas, la victoire viendra et sera vôtre sans aucun doute.

Ne vous évertuez pas à chercher Dieu hors de vous, il est avec vous, il est dans vos recherches. Je vous exhorte, pendant la durée de cette épreuve, à agir en conformité à la volonté divine et à imiter Isaac entre les mains d’Abraham, à espérer avec eux contre toute espérance. Ne craignez pas, mon cher père, et croyez-moi, moi qui vous ai parlé de la part de Jésus. Courage, donc, mon cher père. Jésus est avec vous et la victoire vous reviendra en toute certitude. (…)

Le printemps n’est-il pas plus beau et plus surprenant, quand l’hiver est rude et tumultueux ? De grâce ! mon bon père, oubliez vos peurs et laissez le médecin divin agir aussi comme un chirurgien. Vivez tranquille pour ce qui concerne votre esprit. Continuez à offrir au Seigneur le sacrifice de votre vie et de tout ce que vous supportez, et Jésus continuera à régner sur votre cœur, en véritable souverain qu’il est. Et pour vous rendre toujours plus digne de la gloire des bienheureux, offrez à Dieu tout que vous supportez cent fois et plus par jour. Tenez-vous lié à lui par une volonté amoureuse.

Chapitre X, n° 319-325
(Paroles de Padre Pio, trad. F. Leroy; Éd. Salvator, 2019; p. 212-214; rev.)

Efforçons-nous de vivre dans une sainte paix

 

La paix est la simplicité de l’esprit, sa sérénité, la tranquillité de l’âme, le lien de l’amour. La paix est l’ordre, l’harmonie en tout notre être ; elle est une joie continue qui naît du témoignage d’une bonne conscience ; elle est l’allégresse sainte d’un cœur dans lequel règne Dieu. La paix est le chemin de la perfection, ou plutôt dans la paix se trouve la perfection. Et le démon, qui sait très bien tout cela, fait tous ses efforts pour nous faire perdre la paix.

Nous ne ferons jamais un pas vers la vertu de la simplicité évangélique si nous ne nous efforçons pas de vivre dans une paix sainte et inaltérable. Doux est le joug de Jésus, léger son poids, c’est pourquoi ne permettons pas à l’ennemi de s’insinuer dans notre cœur pour en arracher cette paix. L’ennemi de notre salut sait trop bien que la paix du cœur est un indice sûr de l’assistance divine, et c’est pourquoi il ne laisse échapper aucune occasion de nous la faire perdre.

Soyons donc toujours en alerte à ce sujet. Jésus nous aidera. Tournons notre pensée vers le ciel, notre véritable patrie, dont le monde n’est qu’une pauvre image, et efforçons-nous avec l’aide divine de conserver, en tout évènement triste ou joyeux, cette sérénité et ce calme qui sied aux vrais disciples du Nazaréen

Chapitre X, n° 290-294 (Paroles de Padre Pio,
trad. F. Leroy ; Éd. Salvator, 2019 ; p. 202-204)

« Par votre patience vous sauverez vos âmes »

 

Ne soyez pas préoccupé par la pensée que le temps de l’épreuve est encore long. Mieux vaut le purgatoire souffert par la volonté de Dieu que de se délecter dans le cloître, pâle figure de la Jérusalem céleste. On ne parvient pas au salut sans avoir traversé la mer agitée, qui menace toujours d’être un tombeau

Je discerne en vous une petite inquiétude, un souci qui empêchent votre patience de produire tous ses effets. « Par votre patience vous sauverez vos âmes » (Lc 21, 19), nous dit le divin Maître. C’est donc grâce à celle-ci que nous posséderons notre âme ; et plus elle sera parfaite, plus nous posséderons notre âme entièrement, parfaitement, sûrement. Donc moins elle sera mêlée de souci et de trouble, plus notre patience sera parfaite. (…)

Remettez-vous tout entier au très doux Époux des âmes ; abandonnez votre tête sur le Cœur de ce si tendre Époux, tels un disciple bien-aimé, car le Maître céleste ne permettra pas qu’un cheveu vous soit ôté (cf. Lc 12,7), comme il ne le permit pas à Gethsémani pour ses disciples.

Chapitre X, n° 305-309 (Paroles de Padre Pio,
 trad. F. Leroy ; Éd. Salvator, 2019 ; p. 208-209; rev.)