Que faut-il penser de l’idéologie du genre, en tant que chrétien ?

L’idéologie du genre est une idéologie du monde, plus exactement d’un monde en mal d’identité.

Notre société a mis Dieu dehors, et dès lors elle se trouve dans l’incapacité de se reconnaitre créature de Dieu. Ayant perdu la conscience de son origine, elle se recherche elle-même ; et suit ses instincts primaires. Mais aucun être humain ne peut trouver en lui-même son origine, son identité profonde. Ce sont donc ses sentiments, ses convictions, ses conditionnements aussi, qui vont le guider.

Il ne faut pas oublier l’impact éducatif d’une société ou depuis des décennies tout est orienté vers la consommation immédiate, vers le plaisir immédiat, en dehors de toute raison et de toute morale.

Mettre Dieu en dehors de sa vie est une chose, mais les forces du mal existent et ne sont pas inactives. Qui se coupe de Dieu se trouve bien vite entrainé par ces forces du mal, qui vont très vite le dépasser et lui faire parfois atteindre des niveaux d’abomination extrêmes.

Être transgenre, est un refus de se recevoir de Dieu dans le corps de notre naissance. C’est donc refuser Dieu.

Certains transgenres disent être chrétiens ou croyants en Dieu …. Mais de quel Dieu parlent-ils ? Et quelle est vraiment leur foi « chrétienne » ?  

Pour un chrétien, un disciple du Christ, l’idéologie du genre avec tout ce qu’elle comporte est un péché grave, et il ne peut en aucun cas cautionner cela.

Cela étant, refuser le mal est une chose, et une chose incontournable, mais nul ne peut rejeter le pécheur. Il faut l’aimer au cœur même de son péché, voire de sa déchéance.

Qu’est-ce que cela signifie ? Certes pas de lui dire « Dieu comprend tout, alors continue comme ça, ce n’est pas grave ! » Mais c’est au contraire l’amener à comprendre que Dieu qui l’a créé en son corps humain (homme ou femme) l’appelle à s’épanouir dans ce corps au lieu de tout faire pour s’en créer un autre.

Aimer le pécheur c’est toujours le tirer vers le haut et non pas le laisser glisser vers le bas ! Aimer le pécheur c’est lui dire son erreur mais rester tout de même son ami. C’est surtout prier pour sa conversion.

Nous vivons dans une société complètement décadente, et le rôle du chrétien, en ce domaine de l’idéologie du genre, comme en d’autres, est de combattre le mal, mais avec les armes de Dieu !

 Myriam de Gemma