JACQUES / Jacques 3
Jacques 3/ 16-18 ; 4/ 1-3
Frères, la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d'actions malfaisantes. Au contraire, la sagesse qui vient de Dieu est d'abord droiture, et par suite elle est paix, tolérance, compréhension ; elle est pleine de miséricorde et féconde en bienfaits, sans partialité et sans hypocrisie. C'est dans la paix qu'est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix. D'où viennent les guerres, d'où viennent les conflits entre vous ? N'est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n'obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n'arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n'obtenez rien parce que vous ne priez pas ; vous priez, mais vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise : vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts.
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Les mauvais sentiments ! Voilà ce qui nuit à notre vie ! Nous voudrions bien que nos mauvais penchants disparaissent sans que nous ayons aucun efforts à fournir, nous nous sentons si faibles devant eux ! Jacques, ici, nous donne la solution ; il faut prier.
Qu’est-ce que prier en cette circonstance ? ce n’est pas demander que les ennuis extérieurs disparaissent. Ce n’est pas demander que notre vie soit plus aisée. Ce n’est pas demander que les autres changent. Non, c’est demander la conversion de notre cœur, et pour demander cela, eh bien, il faut d’abord se reconnaitre pécheur, c'est-à-dire responsable de nos fautes. C’est dans cet acte de vérité et d’humilité que Dieu peut agir en notre cœur, et faire que la conversion advienne.
Voulons-nous que notre vie change ? Voulons-nous qu’elle soit meilleure ? Alors n’attendons pas la conversion des autres mais entrons dans la vérité de notre cœur et demandons à Dieu la grâce de notre propre conversion.
Myriam de Gemma