
JOSEPH
(1er siècle
Saint
Époux de Marie, confesseur
Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d’une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Il avait sans doute déjà un certain âge quand il devint l’époux de la Mère de Dieu.
Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus. » La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu’il était « juste ». Elle indique par là qu’il s’acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie.
Il a dû être difficile pour Saint Joseph de voir que Marie « avant qu'ils aient habité ensemble, fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint » (Mt 1,18). Il avait décidé de la répudier, mais « en secret » (Mt 1,19). Et puis, , «lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe» (Mt 1,20), lui dévoilant qu'il devait devenir le père légal de l'Enfant, il accepta immédiatement «et il prit chez lui son épouse» (Mt 1,24).
Oui ces heures ont dû être amères, mais c’est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu’il se montra grand.
Ensuite, dans l’histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L’Écriture ne dit même rien de sa mort.
Cependant, certaines indications nous font conclure qu’il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et obscure. Il resta aussi humble et obscur, pendant des siècles, dans l’histoire de l’Église.
Ce n’est que dans les temps modernes que l’Église l’a célébré avec solennité. Les honneurs liturgiques commencèrent à lui être rendus au XVe siècle, grâce surtout à sainte Brigitte de Suède et à saint Bernardin de Sienne. Sainte Thérèse travailla aussi beaucoup à promouvoir son culte.
Plus récemment, Le frère André Bessette, le mettra à l’honneur et lui fera construire, au Canada, le premier sanctuaire ; sanctuaire qui voient encore défiler des milliers de pèlerins.
Le 19 mars, on honore en Saint Joseph sa personne et la part qu’il prit à la Rédemption ;
Pie IX le proclama patron de l’Église universelle.
Il est considéré aussi comme le patron de la bonne mort.