L’autre jour quelqu’un m’a dit : « Eh ! le jugement dernier ça fait peur ! »

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Cette personne n’est pas la seule à craindre ce jugement, beaucoup de personnes sont dans le même sentiment. Pourquoi ? C’est qu’elles n’y voient qu’un tribunal, à l’image du tribunal humain.

Elles n’ont pas compris que ce « jugement dernier » ne sera pour elles que la ratification de leur « jugement particulier » qui se fait au moment même de la mort.

Que se passe-t-il à notre mort ?

Nous paraissons en toute vérité devant Dieu, plus exactement devant l’amour de Dieu pour nous. Et là, point de circonstances atténuantes, point d’excuses du style « mais c’est la faute des autres ! ». Non, l’âme se voit en toute vérité, et dès lors : soit elle accueille l’amour réparateur de Dieu (purgatoire) soit elle le refuse catégoriquement et ainsi se sépare elle-même de Dieu (enfer). Dieu ne veut pas la mort du pécheur, il veut qu’il vive et qu’il vive éternellement.

Il ne faut pas craindre cette rencontre en vérité avec Dieu, mais il faut s’y préparer et vivre dès aujourd’hui dans une véritable relation d’amour avec lui. Dieu est justice oui, mais il est aussi miséricorde. Les deux sont inséparables. On peut dire que sa justice est miséricordieuse. Dieu regarde plus au cœur, qu’aux actions en elles-mêmes. C’est pourquoi il faut vraiment s’efforcer de vivre en suivant sa parole et sa loi ici-bas.

N'ayons pas peur mais convertissons-nous !

Myriam de Gemma