Mgr Michel Coppenrath La Mission de l’Église (1970)
La Mission de l’Église Lettre pastorale de Mgr Michel
« De sa nature, l’Église, durant son pèlerinage terrestre, est missionnaire ».
« L’Église étant tout entière missionnaire, et l’œuvre de l’évangélisation étant le devoir fondamental du Peuple de Dieu, le saint Concile invite tous les chrétiens à une profonde rénovation intérieure… »
Ainsi s’est exprimé le Concile pour nous rappeler la Mission fondamentale de l’Église qui se répartit sur chaque fidèle.
Le spectacle de tant d’hommes hors de la Foi chrétienne (près de 2 milliards 800 en 1967) fait redécouvrir cette vérité essentielle que vous pourriez avoir oubliée ou que peut-être vous n’avez jamais compris pleinement, habitués que nous sommes à considérer l’Église comme l’enclos où les baptisés trouvent un refuge, évitent la perdition et s’échappent du monde vers le ciel, par une copieuse distribution de sacrements, indéfiniment répétés ou administrés, si l’on se souvient que le prêtre est toujours là aux derniers instants.
Lorsque le Concile a proclamé que « l’Église est missionnaire », ce n’est pas pour une levée en masse, ni une mobilisation générale, qui suppléerait au petit nombre de ceux qui, par les fonctions qu’on leur reconnaît, courent après la brebis perdue, ou jettent le filet des grandes pêches, ou encore prient à l’abri des murs d’un monastère pour le salut du monde. Non ! C’est plutôt qu’au souffle de l’Esprit-Saint, l’Église s’est retrouvée elle-même telle que le Christ l’a voulue : « Vous êtes la lumière du monde… Ainsi votre lumière doit-elle briller aux yeux des hommes pour que, voyant vos bonnes œuvres, ils en rendent gloire à votre Père qui est dans les Cieux ».
C’est à tous les chrétiens d’Éphèse que saint Paul adressait aussi cet appel… « Tenez-vous donc debout, avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures le Zèle à propager l’Évangile de la paix… »
Autrement dit, ou bien l’ensemble des chrétiens prendront « les savates du repos chez soi » ou bien « ils se chausseront pour les sentiers difficiles par où ils propageront l’Évangile de la paix, » i.e. la Bonne Nouvelle de la Paix, cette Paix étant précisément, dans le Nouveau Testament, la réconciliation de l’homme en Dieu le Père, par le sang versé et la résurrection de Jésus-Christ.
Être missionnaire, c’est être envoyé aux hommes pour leur transmettre la Foi et, par les sacrements, les agréger véritablement au « Corps du Christ qui est l’Église ».
L’Église est missionnaire en raison de l’ordre donné par le Christ aux Apôtres : « Allez par le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné ». Mais aussi « en vertu de l’influx vital que le Christ communique à ses membres », autrement dit, en raison de la vie même du Christ agissant par l’Esprit-Saint en chacun de ses disciples.
Mais l’Église missionnaire dans le monde entier, peut-elle l’être aussi à Tahiti ? Et comment ? - De la réponse à ces deux questions dépend l’appel missionnaire de l’Église à Tahiti : l’écouterons-nous ?
L’Église missionnaire s’était considérée, il y a quelques décades, comme une Église implantée d’où pourront partir ses propres missionnaires.
Les progrès de la « Mission » ici ne sont pas malheureusement accompagnés d’un véritable changement de mentalité.
Chez nous, on parle encore de « Mission », mais pour désigner des terres ! Il m’arrive même de recevoir des factures avec, comme raison sociale, « Mission Catholique » ? On parle de « missionnaires », mais souvent avec le qualificatif de « vieux missionnaires », pour rappeler la période héroïque de ceux qui, sur des cotres de fortune, au prix d’une navigation aventureuse, ont fait connaître le Sauveur dans les atolls. Les revues missionnaires qui nous viennent d’Europe traitent très peu souvent du Pacifique. Tout cela dénote un état d’esprit qui renvoie au passé de l’époque missionnaire et à une situation acquise : la « Mission » !
Les païens ne sont-ils pas comptés comme désormais en très petit nombre ? L’histoire même de l’Évangélisation, malgré les rivalités chrétiennes qu’elle décèle, aboutit à la christianisation de l’ensemble des populations polynésiennes. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir désormais que l’esprit-conquête fait place peu à peu à un esprit œcuménique : tous ceux qui croient au Fils de Dieu fait homme, Sauveur du monde, baptisés dans sa Mort et sa Résurrection, ne sont-ils pas tous membres d’un même peuple de Dieu ?
Et pourtant la « Mission de l’Église » ici, loin de s’être réduite en raison du travail accompli ou d’une recherche de l’unité chrétienne, voit s’ouvrir devant elle un champ d’apostolat encore plus vaste. Quelles en sont les raisons ?
Nous n’en relèverons que deux plus importantes :
1° La première, c’est qu’un diocèse n’est jamais missionnaire que pour lui-même : il l’est pour d’autres diocèses, pour le Monde et l’Église tout entière. Tahiti a beaucoup reçu de l’extérieur : combien de religieuses, religieux frères ou prêtres, même laïcs (il y en a eu déjà tout au début), sont arrivés de France, Belgique, Allemagne, Espagne… N’est-il pas conforme à l’esprit de l’Évangile que de nos îles partent aussi des missionnaires ? Cela s’est produit déjà et devrait se renouveler. Notre mission, il faut la voir tout aussi bien en Nouvelle-Calédonie où des prêtres de chez nous sont déjà nécessaires au milieu de nos nombreuses familles catholiques tahitiennes qui font la dure expérience du monde industrialisé.
2° La seconde raison, c’est qu’en 1970, s’il est vrai que la « seule annonce de l’Évangile » n’absorbe plus la totalité de l’effort apostolique, « l’activité missionnaire », elle, comme en tout point du globe, s’en trouve considérablement accrue.
En de très nombreux pays, les chrétiens sont un petit nombre dans la « dispersion », c’est le cas de l’Asie, de l’Afrique, par exemple. Même là où ils sont les plus nombreux, cas de l’Amérique du Sud, la loi du nombre joue très peu en face des idéologies nouvelles où Dieu est chassé, où le matérialisme pratique répand l’attrait de l’argent, du confort, des plaisirs artificiels, et quand tout cela subsiste au milieu de toutes sortes de violences, de haines, de menaces, malgré les découvertes les plus étonnantes. « L’homme peut tout » : dans la Vérité comme dans l’erreur, dans la Paix comme dans la guerre, dans le bien comme dans le mal.
Vous savez trop, hélas !, que cette vision actuelle de notre globe se reflète parfois chez nous, sous des formes atténuées mais qui nous mettent bien en face de notre mission chrétienne.
L’Église doit aider les hommes à comprendre le monde dans lequel ils vivent. Reconnaissons que, dans les premières années de l’évangélisation dans nos îles, cette idée fut extrêmement difficile à appliquer. L’ignorance quasi-totale de la sociologie, de l’ethnographie… - sciences alors inconnues -, a rendu difficile un départ à partir de l’homme et de sa culture. Certes un Père Laval et tant d’autres après lui, ont par une connaissance profonde des langues, des mœurs, complété l’annonce directe de l’Évangile par un souci de l’homme qui a accaparé une activité missionnaire prodigieuse. Ils eurent leurs imitateurs qui, pour l’organisation des nouveaux villages, les plantations, l’alphabétisation,… etc…, ont complété remarquablement le travail d’éducation de nos écoles catholiques de Papeete.
Mais ce souci de l’homme, de la culture qui l’habite, en même temps que du monde nouveau qui s’installe autour de lui, doit rester, en 1970, un des objectifs majeurs de tout missionnaire.
Un certain nombre de théologiens de la Mission, réunie en juin 1969 sous la présidence du Cardinal Agagianian, Préfet de la S.C. pour l’Évangélisation du Monde ont déclaré : « Les vrais missionnaires ont toujours travaillé à la promotion humaine… dans la mesure où cette tâche engage l’homme, le développement devient une réalité qui n’est pas seulement une “leçon de choses”. C’est un témoignage parlant de Seigneurerie du Christ sur le monde. Ce témoignage doit être reconnu comme évangélisation au sens strict, comme acte expressément religieux. Ce témoignage parlant est une des voies de l’évangélisation, exige par ailleurs que la Parole authentique de salut soit proclamée, révélant le mystère de notre vocation divine et répondant du même coup “aux problèmes et aux aspirations de l’homme d’aujourd’hui” ».
Voilà donc les deux voies de la mission : annonce de l’Évangile par la parole et l’exemple, mais aussi promotion de l’homme. C’est là qu’apparaît l’immensité de la tâche missionnaire. « C’est dire que la communauté chrétienne, qui aura permis au jeune de rencontrer Dieu, lui fournira aussi un moyen efficace d’une rencontre chrétienne avec le monde à sauver ». On ne saurait à la fois mieux exprimer la mission globale des chrétiens et le principe de la naissance de toute vraie vocation.
C’est la multiplication et la différenciation des vocations dans notre communauté chrétienne qui, seule, pourra nous permettre ici d’être fidèles à notre mission. Encore faut-il avoir le courage de déceler d’abord les obstacles.
Après quelques échanges d’idées avec les responsables du « Service de la Vocation », au début de janvier, il est apparu que notre communauté catholique, dans son ensemble, n’a pas encore perçu clairement la « grandeur » et partant de là l’importance de toute vocation dans l’Église.
Au lieu de relier la vocation de tout chrétien à la « mission même de l’Église » telle qu’elle vient d’être présentée, vous vous en faites une conception soit trop humaine, soit trop sublime.
Tous ceux et toutes celles qui, à un titre quelconque, apparaissent dans notre pays comme responsables de cette mission : évêques, prêtres, frères et sœurs, catéchistes, militants, ne donnent pas toujours une image fidèle de la beauté et de la grandeur de la vocation. Nous le savons, et nous en souffrons : nous sommes sujets au vieillissement, à la maladie, à la faiblesse, aux imperfections, aux incompréhensions, aux erreurs, voire même à la tentation et au péché. Mais ne jugez pas de l’extérieur et d’après le « costume » ! Le portrait du missionnaire ne nous est-il pas finalement tracé, à notre insu, par la société elle-même et pas par notre Foi ? Si tout d’un coup vous n’étiez plus « spectateurs » de cette mission, mais engagés vous aussi sur le chemin du Christ, alors comme votre jugement s’éclairerait ! De jeunes garçons et de jeunes filles, au début de leur engagement au service de Dieu, sont souvent mis dans la gêne, disons même dans la « honte » (le « mea haama » est encore fréquent) par la conception trop superficielle que leur entourage conserve de la vocation, au lieu des encouragements de la communauté catholique, ils sentent une certaine réserve, voire une réprobation silencieuse.
À l’opposé, et comme il nous l’a été aussi rapporté, certaines familles considèrent que le simple désir de servir Dieu dans un engagement sans retour requiert des qualités extraordinaires. « Oh !, a-t-on entendu dire, pour être frères, sœurs, il faut être des types parfaits… » Justement non ! La vie religieuse ne se calque pas sur un « type ». Et ne confondez pas la perfection avec un cheminement vers elle, humble et lent. Dans la marche vers le don total de soi à Dieu, il y a bien les « coulisses » que l’on ne pourrait guère montrer à la Télévision, mais il n’y a aucun exploit ! La greffe n’efface jamais le rameau sauvage.
Cet état d’esprit n’est-il pas aussi la raison de la rareté des « vocations laïques ». L’absorption progressive par le milieu du travail, l’enlisement collectif dans le milieu professionnel finissent par réduire la pratique religieuse, puis par assécher le levain dans la pâte. Les problèmes personnels ou familiaux, comme celui de la régulation des naissances, découragent : alors, se sentant si peu courageux ou si peu parfait, on évite l’engagement et l’on en conclut qu’il y a une rupture fatale entre « vie chrétienne » et « vie humaine ».
Aucune lacune aussi au plan « psycho-social » : une atrophie du sens de la responsabilité. Récemment un expert passant dans le Territoire, et pour des objectifs surtout économiques et commerciaux, constatait que ni l’élévation du degré d’instruction, ni l’élévation du niveau technique n’avaient multiplié le nombre des « animateurs de groupes ». Il y en a certes et, dans nos paroisses, c’est spectacle réconfortant d’admirer le dévouement inlassable de « ceux sur qui on peut compter ». Mais, on constate par ailleurs, chez certains, trop d’esprit d’abandon devant les différences […] se sentir responsable des autres.
Ainsi, reconnaissons que les difficultés humaines constituent fréquemment un obstacle au développement des vocations et à la fidélité à « sa vocation ». Il est temps maintenant d’en venir à une présentation plus réaliste et plus évangélique de la vocation, et de faire en sorte qu’ensemble elle trouve ici son application.
1° La vocation chrétienne apparaît d’abord comme une expérience personnelle par laquelle, mû par la grâce de Dieu, aidé par des qualités naturelles ou acquises, dans des conditions déterminées, un chrétien ou une chrétienne essaie de prendre sur lui une part de la « mission » de l’Église. Cette prise en charge se traduit par un engagement que l’Église reconnaît (c’est le cas des laïcs) ou qu’elle consacre définitivement (c’est le cas des religieux, religieuses ou prêtres).
Au cours de cette expérience, le chrétien verra de plus en plus clairement s’ouvrir devant lui la double voie missionnaire : témoigner par la parole et l’exemple du Salut apporté par Jésus-Christ, et travailler à l’élévation de l’Homme, ce que le Pape Paul VI entend par « développement de l’homme ». Quelle funeste erreur, chez beaucoup d’adolescents, de considérer, à cause des renoncements nécessaires pour suivre le Christ, la vocation comme une fuite du Monde. Une foi claire, une charité profonde s’accompagnera toujours chez le disciple du Christ de la détermination de travailler pour l’homme. Rappelons que finalement l’Église reconnaît que l’évangélisation proprement dite et le développement humain sont un seul et même apostolat missionnaire pratique. Celui qui est à l’écoute de l’Évangile est aussi à l’écoute du Monde, et qui proclame l’Évangile doit aussi l’insérer dans la société, mais une société qu’il aura reconnue, en des hommes qu’il aura aimés et dont il connaîtra la culture, les aspirations, les besoins matériels et spirituels.
2° En second lieu, et c’est l’enseignement du 2ème Concile du Vatican, la naissance, la maturation, l’approfondissement des vocations dans l’Église ou le Monde dépend « d’une action concertée de tout le peuple de Dieu ».
« Le devoir de cultiver les vocations revient à la communauté chrétienne tout entière qui s’en acquitte avant tout par une vie pleinement chrétienne ».
Le Concile a rappelé encore « que les parents sont pour leurs enfants les premiers hérauts de la Foi, au service de la vocation propre de chacun et tout spécialement de la vocation sacrée ».
Ne pensez pas qu’en vous rappelant ces textes, nous cherchons à nous décharger, si peu que ce soit, de la « mission de l’Église » sur les autres. Mais la vocation se définit aussi comme un approfondissement d’une vie de foi au service de l’Église de Christ : « grâce à une vie vraiment chrétienne, les familles deviennent des séminaires d’apostolat des laïcs et de vocations sacerdotales et religieuses ».
3° Le troisième point répond à un besoin d’une très solide et profonde formation chrétienne : il s’agit de la « vie intérieure ». Toutes les grandes vocations se sont fortifiées dans la prière, la méditation, la contemplation. C’est la vie intérieure qui permet à l’enfant, à l’adolescent, à l’homme de regarder le Monde comme du dedans. L’examen de conscience, qu’il ne faut pas confondre avec le simple ramassage d’ordures, nos fautes, est une ouverture de notre âme au Christ, pour qu’il projette sur nous, sur nos actes, sa Lumière libératrice. Une vraie vie intérieure est la conquête d’une foi vraiment personnelle : elle nous protège contre les retombées de l’enthousiasme, des contre-témoignages de notre entourage, du succès de la facilité. Le Pape Jean XXIII, si attentif aux mouvements du monde moderne, aux aspirations des hommes, n’a cessé, depuis l’âge de 14 ans, d’écrire « Le journal de l’âme ». Dans ce livre il est très rarement question des évènements, mais essentiellement de l’alignement progressif d’un esprit, d’une intelligence, d’un cœur en marche vers sa vocation ou aux prises par ses missions de plus en plus importantes.
L’action, contrairement à ce que l’on pense, ne tarit pas la vie de prière, mais elle ne la remplace pas. Plus l’homme agit, plus il a besoin de recueillement. Plus le bruit nous envahit, plus le silence s’impose. Les révisions de vie, les mises en commun des groupes de jeunes, peuvent être le meilleur instrument pour le développement de la foi personnelle et de la vie intérieure. Nous constations plus haut les dégâts que cause l’esprit d’abandon ; c’est le moment de se souvenir que seule la vie intérieure peut nous procurer cette énergie spirituelle indispensable pour inclure dans notre vie chrétienne « l’effort ».
Saint Luc nous dit par deux fois de la Très Sainte Vierge, la Mère de Dieu : « quant à Marie, elle conservait avec soin tous ces souvenirs et les méditait en son cœur ». Marie non plus n’a pas toujours compris la route sur laquelle l’engageait son Fils… alors, elle conservait tout cela en son cœur et le méditait… L’inconstance est le mauvais fruit de l’impatience. En Marie et grâce à son cœur plein de souvenirs et de médiations, il y a eu la patience, une patience aussi longue que sa vie, aussi robuste que sa vocation, une patience qui est devenue le plus beau témoignage de fidélité dans la joie terrestre et céleste.
Nous voici au terme de cette lettre. Je voudrais qu’elle vous pose trois questions :
1° Ne me suis-je pas mis volontairement en retrait de la « Mission de l’Évangile » ? Et pourquoi ?
2° Si déjà je suis d’une manière quelconque au service de cette « Mission de l’Église », que puis-je faire encore pour être plus fidèle à ma vocation ?
3° C’est aussi tout le diocèse en tant que tel qui est responsable d’une concordance entre « Mission de l’Église » et « vocations » : alors si vous voyez ce que nous pourrions faire ensemble, n’hésitez pas à m’en faire la proposition.
Il serait plus facile à un évêque de vous proposer, à l’occasion du Carême, quelques pénitences, prières nouvelles et, certainement pour vous aussi, de n’observer que cela, comme cela se faisait traditionnellement. Et puis, quand on fait défaut aux prescriptions ecclésiastiques, on s’en accuse dans sa confession pascale ! Mais j’ai rarement entendu des fidèles demander le pardon, en s’accusant d’avoir manqué à la « Mission de l’Église » et pourtant St Paul connaissait l’importance de ce manquement lorsqu’il s’est écrié :
« Malheur à moi, si je ne prêchais pas l’Évangile ».
© Archevêché de Papeete - 1970
Commentaires
Il serait bon de se poser encore aujourd’hui les questions de Mgr Michel et de se remettre en question quant à cette lettre pastorale
Mgr Michel mérite bien les qualificatifs de visionnaire doux et humble de cœur
Merci Myriam d’avoir posté ce document qui m’était inconnu au combien important
Reynald Jamet
05.04.2024