Charbel Makhlouf.

(1828 - 1898)

Saint Moine maronite

Fête le 24.07

Il naquit en 1828 dans un village de la montagne du Liban, d'une famille pauvre et fut baptisé dans l'Église maronite.

Orphelin très jeune, sa famille s'oppose à sa vocation religieuse.

En 1851, Il fugue pour se diriger vers le monastère Notre Dame de Mayfouq pour sa première année de noviciat.

Dirigé ensuite vers le monastère Saint Maroun d'Annaya, il s'engagea dans l'Ordre Libanais Maronite, choisissant le nom de Charbel, martyr du IIe siècle.

Il y prononça ses vœux solennels le 1er novembre 1853 puis poursuivit ses études théologiques au monastère Saint Cyprien de Kfifane, Batroun.

Il fut ordonné prêtre à Bkérké, siège patriarcal maronite, le 23 juillet 1859.

Il vécut au monastère Saint Maroun d'Annaya durant seize ans .

Il sut équilibrer sa vie entre l'ascèse, le travail et la pauvreté, la centrant sur l'adoration et la communion eucharistique.

Sa vie était si perdue en Dieu qu'il faisait des miracles sans s'en rendre compte. Comme ce soir, par exemple, où, distrait, il verse de l'eau dans sa lampe à huile. Elle ne s'éteignit pas, mais au contraire brûla toute la nuit.

Au bout de ces 16 ans, il se retira définitivement dans l'ermitage des saints Pierre et Paul rattaché au monastère. Il en sortait rarement, demeurait continuellement en prière, modèle exemplaire d'ascèse et de sainteté. Il vécut vingt-trois ans à l'ermitage, absorbé en Dieu, s'adonnant à la pénitence et à la prière, mais aussi recevant les fidèles qui cherchaient Dieu auprès de lui.

Il y mourut dans la nuit du 24 décembre 1898, vigile de la fête de Noël. Il fut enterré au cimetière d'Annaya.

Son tombeau devint aussitôt un lieu de pèlerinage et de guérisons sans nombre. Il est un des saints les plus populaires du Liban. 

Quelques mois après la mort de Père Charbel, des lumières éblouissantes apparurent autour de son tombeau.

Son corps, qui continuait à suer de la sueur et du sang, fut déposé dans un nouveau cercueil. Beaucoup de pèlerins venaient implorer sa protection. On dénombre alors bien des guérisons physiques et des grâces spirituelles.

En 1925, s'ouvrit le procès de sa canonisation. En 1950, le tombeau du Père Charbel fut ouvert en présence d'un comité officiel et de médecins qui procédèrent à la vérification de l'intégrité du corps. Dès l'ouverture du tombeau, les guérisons de toutes sortes se sont multipliées d'une manière subite et inaccoutumée. De toutes les régions du Liban les pèlerins de toutes confessions venaient implorer le « Saint » Charbel.

Le 5 décembre 1965, le Pape Paul VI présida la cérémonie de béatification,

L'Église universelle célèbre sa mémoire le 24 juillet. L'Église du Liban le célèbre également le 24 décembre, jour de sa naissance au ciel.