Nuño Alvarès Pereira

(1360-1431)

Saint Religieux carmélitain

Fête le 01.11

Nuno Álvarès Pereira fut à la fois un grand chef militaire et un saint. Sous l'étendard de la Sainte Vierge lui est due la victoire d'Aljubarrota.

Il est nait le 24 juin 1360, à Sernache de Bomjardim, au Portugal. À l'âge de seize ans il se maria et eut trois enfants. Sa fille Brités épousa, en 1410, un fils naturel de Jean 1er, don Alfonso, le premier duc de Bragance et le chef de la maison de ce nom.

Fidèle au roi Jean Ier qui l'avait nommé connétable, il l'aida à chasser les Espagnols du sol portugais. En récompense, le roi lui donna le comté d'Ourem.

Sa vie de mortification et volontairement austère le poussait à aller vers les pauvres afin de les aider et de les assister. D'ailleurs ces derniers voyaient en lui un saint.

Après la mort de son épouse, en 1387, il continua à défendre sa patrie et à rester au service des nécessiteux, tout en ayant des charges auprès du roi qu'il défendait.

En 1423, Nuno Alvarès Pereira distribua presque tous ses biens aux pauvres, renonça à tous ses honneurs, fit construire un monastère où s'installèrent des religieux, puis il rentra dans les Ordres du Carmel par amour de la Très Sainte Vierge Marie. Pour tous, il était un parfait modèle à tout point de vue.

Il passait de très longues heures devant le Saint Sacrement à prier chaque jour l'Office divin et assistait à toutes les Messes.

Durant toute sa vie, il eut une grande dévotion pour la Sainte Vierge. Le Portugal lui doit beaucoup d'églises qu'il fit construire en Son honneur. Très attentif aux besoins des pauvres, il secourait ceux qui avaient besoin d'aides, à l'image de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Il meurt le 1er avril 1431. La nation le pleura comme son libérateur et l'honora comme un saint. On l'appelle au Portugal le bienheureux Nuno de Sainte-Marie.

En 1918 le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) le déclara Bienheureux.

Nuno Álvarès Pereira a été canonisé le 26 avril 2009 avec 4 autres Bienheureux : Arcangelo Tadini (1846-1912), Bernardo Tolomei (1272-1348), Gertrude Comensoli (1847-1903), Caterina Volpicelli (1839-1894), par le pape Benoît XVI