EPHESIENS / Éphésiens 3
Éphésiens 3,2-12.
Frères, vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous : par révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ, dont je vous ai déjà parlé dans ma lettre. En la lisant, vous pouvez vous rendre compte que j'ai l'intelligence du mystère du Christ. Ce mystère, il ne l'avait pas fait connaître aux hommes des générations passées, comme il l'a révélé maintenant par l'Esprit à ses saints Apôtres et à ses prophètes. Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile. De cet Évangile je suis devenu ministre par le don de la grâce que Dieu m'a accordée dans la force de sa puissance. Moi qui suis le dernier de tous les fidèles, j'ai reçu la grâce d'annoncer aux nations païennes la richesse insondable du Christ, et de mettre en lumière le contenu du mystère tenu caché depuis toujours en Dieu, le créateur de toutes choses ; ainsi, désormais, les forces invisibles elles-mêmes connaîtront, grâce à l'Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu. C'est le projet éternel que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur. Et c'est notre foi au Christ qui nous donne l'audace d'accéder auprès de Dieu en toute confiance.
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L’évangile, bonne Nouvelle de Dieu, nous dit Paul n’est plus réservé à un seul peuple, mais bien proposé à tous les hommes. Il suffit de le recevoir et d’y accorder sa vie.
Encore faut-il, pour que les hommes reçoivent l’évangile qu’il leur soit annoncé, tant en parole qu’en geste. C’est tout le sens de l’évangélisation : annoncer le salut de Dieu offert gratuitement à tous les hommes.
Deux questions se posent donc à nous aujourd’hui ?
Recevons-nous la Bonne Nouvelle de Dieu personnellement, au cœur de notre vie, pour en vivre ?
Savons-nous partager cette Bonne Nouvelle du salut de Dieu, à tous ceux qui nous entourent, à tous ceux qui croisent notre chemin ?
Myriam de Gemma
Éphésiens 3,14-21.
Frères, je tombe à genoux devant le Père, qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre. Lui qui est si riche en gloire, qu'il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l'homme intérieur. Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... Vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse tout ce qu'on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la plénitude de Dieu. Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, gloire à lui dans l'Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.
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Nous limitons souvent l’amour de notre Dieu à ce que nous avons conscience de recevoir de lui, dans nos désirs personnels. Mais l’amour de Dieu est bien plus grand que cela. Pour découvrir la grandeur de son amour, il faut savoir s’arrêter et contempler Dieu dans sa parole, dans ses sacrements aussi. Il est clair que cela ne peut se faire sans prendre du temps pour Dieu. Il faut donc prendre le temps de la prière, et de l’adoration.
La prière n’est pas seulement le fait de venir aux pieds de Jésus pour lui faire nos demandes. La prière c’est certes lui demander ce dont nous avons besoin, mais c’est aussi lui partager tout ce qui fait notre vie, tout ce qu’il y a au fond de notre cœur, et c’est surtout se faire silence pour l’écouter Lui !
Adorer Jésus c’est contempler son œuvre d’amour dans le cœur des hommes, nous en avons la trace dans les évangiles, mais nous en avons aussi la trace dans la vie de ceux qui nous entourent et qui témoignent de cet amour de Dieu au cœur de leur vie.
Adorons Jésus qui a fait sa demeure en nos cœurs, pour nous communiquer sa vie. Adorons Jésus et offrons-nous à lui totalement, sans réserve, afin que cette demeure de notre cœur lui soit vraiment une demeure d’où son amour pourra rayonner sur le monde.
Myriam de Gemma