PASSION / Vivre la Résurrection du Christ
Introduction
Lors de la grande fête de Pâques, le Seigneur, par sa mort et sa résurrection nous offre la vie éternelle ! Mais cette vie ne concernerait-elle que l’au delà ou commencerait-elle déjà ici bas !
Nous en avons la réponse avec St Paul : Romains 6/2.4
Si nous sommes morts au péché, comment continuer de vivre en lui ? 3 - Ou bien ignorez-vous que, baptisés dans le Christ Jésus, c'est dans sa mort que tous nous avons été baptisés ? 4 - Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle.
Si donc le Christ nous donne une vie nouvelle c’est que notre ancienne façon de vivre doit cesser d’être. Peut être nous dirons nous, « Oui c’est bien pour un nouveau converti, mais moi je vis bien, je suis chrétien depuis si longtemps ! ça ne me concerne plus ! » Oh quelle triste erreur car c’est sans cesse que le Christ nous recrée ; notamment à travers ces sacrements de réconciliation et de l’eucharistie.
Peut être serait il bon que nous nous arrêtions aujourd’hui sur ce que doit être notre vie de ressuscité au sein de notre monde. Mais comme il est impossible de parvenir à la résurrection sans passer par la Passion voyons aussi le comment et le pourquoi de la Passion
La Passion
On entend souvent cette question : pourquoi fallait que Jésus meure sur la croix pour nous sauver du péché ? Peut être nous la sommes-nous poser nous aussi.
Tout d’abord il est important de noter que la mort de Jésus n’a pas été voulue par le Père comme un châtiment nécessaire pour le pardon des péchés. Par le péché originel, nous allions à la mort éternelle c’est à dire à la coupure définitive de Dieu, Le Christ en passant par la mort et en ressuscitant redresse pour nous le chemin de la vie, à la condition de croire en lui et de le suivre. Sa mort donc n’est pas à prendre comme un châtiment mais comme un acte d’amour infini ! C’est d’ailleurs pourquoi Jésus dit en Saint Jean 10/17.18
C’est pour cela que le Père m'aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre. 18 - Personne ne me l'enlève ; mais je la donne de moi-même. J'ai pouvoir de la donner et j'ai pouvoir de la reprendre ; tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père. "
La Passion de Jésus s’inscrit dans sa mission. Or la mission de Jésus est non seulement de sauver les hommes mais aussi de leur montrer la route du salut ! Dieu en effet a crée l’homme libre, et capable d’aimer. L’amour ne s’inscrit que dans la liberté, on ne peut aimer par force. Or l’homme sur cette terre a des choix quotidiens à poser, des responsabilités à prendre, des actes d’amour à poser, ou non s’il le refuse ! Jésus a pris notre chemin d’humanité dans toute son ampleur, dans son extrême même, afin que nous sachions bien qu’il est le seul chemin !
Thomas lui dit : " Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin ? " 6 - Jésus lui dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7 - Si vous me connaissez vous connaîtrez aussi mon Père ; dès à présent vous le connaissez et vous l'avez vu. " Jean 14/5.7
Jésus a une mission, une mission qui s’inscrit dans notre chemin terrestre, et comme tout homme qui vit une mission particulière il va rencontrer bien des difficultés bien des oppositions et s’il veut accomplir sa mission il devra aller au bout ! Et le bout c’est de vaincre la mort ! Hors pour vaincre la mort il faut l’affronter ! De plus l’origine de la mort de l’homme se trouvant dans le refus de Dieu (désobéissance d’Adam et d’Eve) il fallait que le choix absolu de Dieu se fasse c’est pour quoi Jésus se fit obéissant jusqu’à la mort
Lui, de condition divine, ne retient pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. 7 - Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, 8 - il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! 9 - Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, 10 - pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, 11 - et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le Père. Philippiens 2/6.11
Jésus n’était pas suicidaire, pas plus que masochiste, il avait seulement accepté de tout affronter pour vivre sa mission et aimer son Père plus que tout au monde. Les temps de sa venue ont fait que la mort s’est traduit à ce moment sur la croix, mais plus qu’il n’a subi les évènements de son temps, il a vécu une « consécration suprême », un don total et volontaire de lui même pour le salut de tous.
Il est inutile ici de se révolter contre la croix ! Soyons honnêtes et regardons comment sont mort des pacifiques, des gens prônant l’amour ! Qu’a-t-on fait de Martin Luther King ? Qua-t-on fait de Gandhi ? … Chacun à son époque a été assassiné ! Le monde dans lequel nous vivons, est sous l’emprise de péché et refuse ceux qui le dérangent par trop d’amour !
Jésus connaissait ce monde, et il y est venu pour nous délivrer de cette emprise du mal ! Pour lui, la croix devient un « instrument de gloire » parce qu’il l’a acceptée, dans sa liberté et par amour ; lui même prie le Père ainsi quelques heures seulement avant sa passion :
Ainsi parla Jésus, et levant les yeux au ciel, il dit : " Père, l'heure est venue : glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie 2 - et que, selon le pouvoir que tu lui as donné sur toute chair, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés ! 3 - Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. 4 - Je t'ai glorifié sur la terre, en menant à bonne fin l'œuvre que tu m'as donné de faire. 5 - Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que fût le monde.
Dès lors le mal ne pouvait gagner ! Et la Résurrection de Jésus est l’achèvement de cette glorification
Si donc nous voulons pouvoir vivre une vie de ressuscité il nous faut d’abord bien comprendre ce sacrifice d’amour du Christ. Il faut avoir le courage de le regarder sur son chemin de Passion, à chaque étape, non pas comme on regarde un film, c’est à dire de façon extérieure, mais bien comme si nous marchions à côté de lui, étant solidaire dans le cœur de ce qu’il vit ! il ne s’agit pas là non plus de faire du sentimentalisme à bon marché, mais de vraiment prendre le temps de mesurer l’amour offert du Christ pour nous personnellement, Cela ne se découvre pas par un effort intellectuel, mais seulement dans la prière et dans la contemplation de la Passion. C’est une grâce de Dieu, qu’il nous faut absolument demander. (Pour nous y aider un petit chemin de croix est mis en ligne sur ce site, afin de nous aider dans cette démarche)
Nous sommes tous à peu près capable de dire merci au Seigneur pour sa vie offerte pour nous, mais sommes nous prêts nous aussi à l’aimer d’un même retour, c’est à dire à offrir notre vie au Père, dans le quotidien, pour le salut des âmes à la suite de Jésus ? Bien sur Dieu ne nous appelle pas à être crucifiés comme son Fils, mais il a besoin de notre amour, de notre vie offerte au quotidien pour son Royaume ; et dans cette ligne, sommes nous capables de recevoir les clous et les épines du Christ comme des bijoux précieux en notre cœur, en notre chair ? Ainsi que le dit (et le vit) Saint Paul :
Il faut seulement que vous persévériez dans la foi, affermis sur des bases solides, sans vous laisser détourner de l'espérance promise par l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu le ministre. 24 - En ce moment je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église. Colossiens 1/23.24
Ne nous y trompons pas il n’y a pas de Résurrection sans Passion, de même que la Passion sans la Résurrection n’aurait aucun sens, ce qui implique clairement que souffrir pour souffrir est tout à fait négatif, la souffrance quel qu’elle soit ne trouve sa vraie valeur que dans l’amour offert et dans l’amour reçu, mais ce sera là le sujet d’un autre dossier.
La résurrection
Aujourd’hui quand on nous parle de Jésus ressuscité nous acceptons cela comme si c’était tout à fait normal ! Pourtant ce fut une « réelle révolution » dans le monde des disciples ! Prenons un peu le temps de les regarder et essayons de nous mettre un peu à leur place
Et voici que, ce même jour, deux d'entre eux faisaient route vers un village du nom d'Emmaüs, distant de Jérusalem de soixante stades, 14 - et ils conversaient entre eux de tout ce qui était arrivé. 15 - Et il advint, comme ils conversaient et discutaient ensemble, que Jésus en personne s'approcha, et il faisait route avec eux ; 16 - mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 17 - Il leur dit : " Quels sont donc ces propos que vous échangez en marchant ? " Et ils s'arrêtèrent, le visage sombre. 18 - Prenant la parole, l'un d'eux, nommé Cléophas, lui dit : " Tu es bien le seul habitant de Jérusalem à ignorer ce qui y est arrivé ces jours-ci ! " 19 - " Quoi donc ? " leur dit-il. Ils lui dirent : " Ce qui concerne Jésus le Nazarénien, qui s'est montré un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, 20 - comment nos grands prêtres et nos chefs l'ont livré pour être condamné à mort et l'ont crucifié. 21 - Nous espérions, nous, que c'était lui qui allait délivrer Israël ; mais avec tout cela, voilà le troisième jour depuis que ces choses sont arrivées ! 22 - Quelques femmes qui sont des nôtres nous ont, il est vrai, stupéfiés. S'étant rendues de grand matin au tombeau mais ces propos leur semblèrent du radotage, et ils ne les crurent pas. 12 - Pierre cependant partit et courut au tombeau. Mais, se penchant, il ne voit que les linges. Et il s'en alla chez lui, tout surpris de ce qui était arrivé. 13 - Et voici que, ce même jour, deux d'entre eux faisaient route vers un village du nom d'Emmaüs, distant de Jérusalem de soixante stades, 14 - et ils conversaient entre eux de tout ce qui était arrivé. 15 - Et il advint, comme ils conversaient et discutaient ensemble, que Jésus en personne s'approcha, et il faisait route avec eux ; 16 - mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 17 - Il leur dit : " Quels sont donc ces propos que vous échangez en marchant ? " Et ils s'arrêtèrent, le visage sombre. 18 - Prenant la parole, l'un d'eux, nommé Cléophas, lui dit : " Tu es bien le seul habitant de Jérusalem à ignorer ce qui y est arrivé ces jours-ci ! " - 19 - " Quoi donc ? " leur dit-il. Ils lui dirent : " Ce qui concerne Jésus le Nazarénien, qui s'est montré un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, 20 - comment nos grands prêtres et nos chefs l'ont livré pour être condamné à mort et l'ont crucifié. Nous espérions, nous, que c'était lui qui allait délivrer Israël ; mais avec tout cela, voilà le troisième jour depuis que ces choses sont arrivées ! 22 - Quelques femmes qui sont des nôtres nous ont, il est vrai, stupéfiés. S'étant rendues de grand matin au tombeau 23 - et n'ayant pas trouvé son corps, elles sont revenues nous dire qu'elles ont même eu la vision d'anges qui le disent vivant. 24 - Quelques-uns des nôtres sont allés au tombeau et ont trouvé les choses tout comme les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu ! " 25 - Alors il leur dit : " O cœurs sans intelligence, lents à croire à tout ce qu'ont annoncé les Prophètes ! 26 - Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? " 27 - Et, commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui le concernait. 28 - Quand ils furent près du village où ils se rendaient, il fit semblant d'aller plus loin. - Et, commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui le concernait 28 - Quand ils furent près du village où ils se rendaient, il fit semblant d'aller plus loin. 29 - Mais ils le pressèrent en disant : " Reste avec nous, car le soir tombe et le jour déjà touche à son terme. " Il entra donc pour rester avec eux. 30 - Et il advint, comme il était à table avec eux, qu'il prit le pain, dit la bénédiction, puis le rompit et le leur donna. 31 - Leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent… mais il avait disparu de devant eux. 32 - Et ils se dirent l'un à l'autre : " Notre cœur n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin, quand il nous expliquait les Écritures ? "
Voilà que celui qu’il prenait pour le sauveur d’Israël est mort, et mort crucifié comme un vulgaire criminel ! Tous leurs espoirs sont envolés, plus, ils ne savent plus trop quoi penser de leur engagement à la suite de Jésus, ils ont en plus peur des autres qui les reconnaissant pourraient vouloir leur faire subir le même sort ! Certains restent cachés à Jérusalem, d’autres partent un peu à l’extérieur, c’est ainsi que Jésus rencontrent deux d’entre eux sur le chemin d’Emmaüs Ils avancent tristes, se lamentant sur ce qui vient de se passer à Jérusalem ; lorsque Jésus les rejoint, bien sur ils ne le reconnaissent pas, qui pourrait s’attendre à croiser sur son chemin un mort et encore plus à discuter avec lui comme avec n’importe quel vivant ? C’était une réalité impensable inimaginable pour eux ! Ils n’ont pas cru les femmes revenues du tombeau vide affirmant qu’elles avaient vu Jésus ressuscité, pour eux ce ne pouvaient être que balivernes de femmes sensibles ! Ce n’est que lors de la fraction du pain que leur cœur s’ouvre et qu’ils reconnaissent Jésus… ils en sont ébahis … Et tout transformés ! Et nous, aurions-nous vraiment eu plus de foi qu’eux ? Rien n’est moins sur ! Pourtant la réalité est là Jésus est ressuscité, et vivant ! Non pas comme un simple homme mais comme le Fils de Dieu ! Dès lors et plus encore lors de la pentecôte, les disciples reprennent courage, ils vont marcher eux aussi sur les pas du Christ dans l’annonce du Royaume et du salut éternel, courageusement d’ailleurs beaucoup d’entre eux iront aussi jusqu’au don de leur vie !
Ne banalisons donc pas le fait de la Résurrection, même si nous avons 2000 ans d’histoire derrière nous ! La résurrection est toujours nouvelle et actualisée dans notre vie, à chaque baptême, a chaque sacrement ! Sachons la recevoir avec beaucoup de gratitude, et surtout apprenons à vivre comme des enfants ressuscités, nés à une nouvelle vie, à celle du christ !
Comment vivre en ressuscité
Pour vivre de la Résurrection du Christ, il nous vivre selon sa parole et son commandement a toujours été de nous aimer les uns les autres. Lire l’évangile semble nécessaire, pour comprendre et appliquer cette parole , mais outre les béatitudes qui sont expliquées dans le dossier du mois d’août 2003 je voudrais que nous reprenions ici le texte sur la charité de Saint Paul :
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit. 2 - Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. 3 - Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien. 4 - La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n'est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; 5 - elle ne fait rien d'inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte du mal ; 6 - elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. 7 - Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. 8 - La charité ne passe jamais. Les prophéties ? elles disparaîtront. Les langues ? elles se tairont. La science ? elle disparaîtra. 9 - Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. 10 - Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. 1 corinthiens 13/1.10
Ce que nous pourrions traduire dans notre vie quotidienne par :
La charité est longanime, c'est à dire patiente, elle attend calmement et sereinement la réponse d'amour souhaitée.
La charité est serviable, c'est à dire qu'elle se met au service d'autrui, sans discrimination, ami ou ennemi, elle ne se refuse pas.
La charité n'est pas envieuse, c’est à dire qu'elle se contente de ce qu'elle a, n'en désire pas plus et se réjouit même pour ceux qui ont plus qu'elle.
La charité ne fanfaronne pas, c'est à dire qu'elle ne préjuge pas de ses capacités, elle les reconnaît à leur juste mesure.
La charité ne se gonfle pas, elle ne parait que ce qu'elle est, sans plus, en toute vérité et humilité face à autrui.
La charité ne fait rien d’inconvenant, elle respecte profondément les autres et se garde bien de les mettre dans la gêne et l'embarras de quelque manière que ce soit.
La charité ne cherche pas son intérêt, ce qui compte d'abord c'est l’intérêt de Dieu et du Royaume; la charité ne thésaurise jamais tant elle est tournée vers autrui.
La charité ne s'irrite pas, elle ne se met pas en colère, elle patiente avec amour, ou elle explique posément.
La charité ne tient pas compte du mal, elle pardonne et agit toujours comme si aucun mal n'avait été commis.
La charité ne se réjouit pas de l'injustice, elle y pâlie, essayant de réparer tout préjudice causé.
La charité met sa joie dans la vérité, elle ne ment pas, ne cache pas et a le courage de ses actes.
La charité excuse tout, elle s'efforce de comprendre le pourquoi des choses et à partir de là excuse et pardonne.
La charité croit tout, elle n'est pas naïve, mais elle joue toujours la carte de la confiance et à partir de là , attend patiemment une réponse d'amour vrai.
La charité espère tout, pour elle nul n'est irrécupérable, et tout est réparable.
La charité supporte tout, elle accepte la souffrance et la croix, par amour d'autrui et par amour de Dieu en s'unissant à la Passion du Christ.
Puissions nous avoir des visages de ressuscités c’est à dire des visages empreints d’amour pour tous les hommes et pour chacun d’eux en particulier, puissions nous avoir des vies remplies d’actes d’amour d’aide et de miséricorde ! ….car c’est bien cela que le Christ attendait de ses disciples et donc de nous en disant :
Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. 35 - A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres. " Jean 13/34.35
Myriam de Gemma