Firmin d'Amiens
(v. 272 – 303)
Saint, Évêque d'Amiens et martyr
Fête le 25.09
Le père et la mère de Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérés de la ville de Pampelune, en Espagne, furent convertis à la foi par saint Honestus, prêtre de Toulouse et disciple de saint Saturnin.
Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit pour compagnon de ses courses apostoliques.
Firmin fut ordonné prêtre à vingt-quatre ans ; à Toulouse et retourna provisoirement à Pampelune.
À la mort de son mentor, il partit évangéliser la Gaule, en Auvergne, il partit ensuite pour Angers et alla à Beauvais. Enfin, il atteignit Amiens où il reçut l'hospitalité du sénateur Faustinien qu'il convertit au christianisme. Il prêcha aussi en Normandie.
Cependant, son zèle inquiétait les autorités romaines. Il fut persécuté plusieurs fois, battu de verges, chargé de chaînes dans les cachots.
Prêtre, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse, l'ordonna évêque, pour évangéliser les païens.
Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille.
Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de miracles.
Un jour, c'est un homme borgne qui en est l'objet ; le lendemain, ce sont deux lépreux ; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon.
Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts.
Selon la tradition catholique, le succès de ses prédications, qui incitèrent 3 000 personnes en trois jours à se convertir, lui valut d'être emprisonné dans le cachot de l’amphithéâtre transformé en forteresse, sur ordre du gouverneur Sebastianus qui le fit décapiter le 25 septembre 303.
Il aurait été inhumé par Faustinien dont le fils allait devenir évêque sous le nom de Firmin le Confesseur.