Thomas d'Aquin

(1225-1274)

Saint,
prêtre dominicain, docteur de l'Eglise 

Tommaso d’Aquino naît en 1225 dans une noble famille napolitaine.

Élevé à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit, cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères prêcheurs.

Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer.

L'ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie.

Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de l’Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand.

Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Thomas retient la leçon.

Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en œuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la Somme Théologique.

Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés.

Il voyage aussi à la demande des papes. Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur.

En 1274, le pape Grégoire X le convoque pour participer au concile de Lyon. Alors qu'il se rend à Rome sur un âne, il se heurte la tête à une branche d'arbre et se blesse grièvement. Il tente de poursuivre son voyage, mais n'y parvient pas. Il finit par être hébergé dans une abbaye voisine.

Au bout de quelques jours, il ne résiste plus. Il meurt le 7 mars 1274.

Le corps de Thomas d’Aquin resta chez les Cisterciens de Fossa Nova où il était mort jusqu’en 1366.

En 1369, après bien des discussions, le pape Urbain V donna le corps de Thomas d’Aquin aux Dominicains pour qu’ils le portent en France, précisant qu’il devait être déposé dans l’église conventuelle de Toulouse. La translation du corps de saint Thomas d’Aquin dans l’église des Dominicains de Toulouse fut faite le 28 janvier.

Après avoir été sauvées des profanations protestantes, les reliques de saint Thomas furent sauvées des destructions de la Révolution française, et transportées à Saint-Sernin où elles sont toujours.

Il est le saint patron de l'Enseignement catholique.