1 PIERRE / 1 Pierre 2

1 Pierre 2/1.3

[1] Rejetez donc toute malice et toute fourberie, hypocrisies, jalousies et toute sorte de médisances.[2] Comme des enfants nouveau-nés désirez le lait non frelaté de la parole, afin que, par lui, vous croissiez pour le salut,[3] si du moins vous avez goûté combien le Seigneur est excellent.

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Nul ne peut dire aimer la Parole s’il ne la vit pas. Il ne suffit pas de la trouver belle, il faut la vivre, la mettre en application et cela se voit dans les cœurs qui bannissent le péché de leur vie, qui donnent la première importance à la vérité.

Toute âme, aussi noire soit elle en ce monde, peut devenir blanche comme la neige par la grâce de Dieu, si elle le désire, si elle reconnait Jésus comme Seigneur et Sauveur, si elle fait effort pour vivre selon Sa Parole. La grâce divine rend l’âme pure comme des nouveaux nés, mais il faut se nourrir du bon lait, c'est-à-dire de la Parole de Dieu et non de la parole du monde. Il faut se nourrir du vrai magistère et non des hérésies perpétrées dans l’Eglise par l’esprit du monde. BA, apprends aux gens, à discerner ce qui est de ma parole et ce qui est de la parole du monde.

Myriam de Gemma

1 Pierre 2/ 4.6

[4] Approchez-vous de lui, la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu.[5] Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d'offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ.[6] Car il y a dans l'Ecriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui se confie en elle ne sera pas confondu.

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L’édifice de l’Eglise du Christ est un édifice spirituel, pas un édifice terrestre temporel, matériel. Certes cet édifice spirituel se construit au cœur du monde, au sein de la vie terrestre, et pour se faire a besoin de matériel, mais tout cela n’est que le moyen pas la finalité. Le spirituel est premier et éternel, le temporel est secondaire et éphémère.

Le malheur de la grande partie des chrétiens d’aujourd’hui, est d’avoir mis le temporel, et donc le matériel à la première place. C’est ce qui cause la chute de l’Eglise actuellement. Les gens se sont décentrés de Jésus, ils se sont décentrés de leur union au Christ. Ils sont dans leurs constructions et non plus dans le sacerdoce royal auquel Dieu les a appelés.

Jésus est la pierre de fondation, on ne peut construire à côté de Lui, on ne peut construire « pour » Lui, On ne peut construire sans être uni profondément à Lui, sans se laisser faire par Lui, sans se laisser conduire par Lui. Et cela est valable pour tout un chacun que l’on soit prêtre, diacre, religieux religieuse, ou laïc ; tout chrétien doit se laisser faire et conduire par le Christ. Ainsi les fardeaux quotidiens s’allègent, les œuvres donnent du fruit, qui plus est un fruit durable puisqu’il trouve sa source en Dieu.

 Le chrétien doit cesser de chercher des méthodes, il doit cesser de s’agiter en tous sens comme si le salut venait directement de lui, comme si l’Eglise elle-même dépendait de lui. Alors qu’il lui suffit de s’abandonner en Jésus, dans la prière, dans les sacrements, dans l’adoration, dans l’offrande de tout son être pour l’œuvre de Dieu.  

Le secret de la catéchèse, de l’évangélisation, du vrai témoignage est de laisser Dieu nous conduire et d’obéir à ce qu’il met en notre cœur. 

Myriam de Gemma

1 Pierre 2/7.8

[7] A vous donc, les croyants, l'honneur, mais pour les incrédules, la pierre qu'ont rejetée les constructeurs, celle-là est devenue la tête de l'angle,[8] une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber. Ils s'y heurtent parce qu'ils ne croient pas à la Parole ; c'est bien à cela qu'ils ont été destinés.

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Remarquons qu’ici Pierre parle des incrédules, pas des incroyants... Il y a une différence. Les incroyants ne croient pas Jésus, ils ne butent donc pas sur Lui car il leur est un étranger. Les incrédules sont ceux qui savent que Jésus est le Messie, le Seigneur, le Sauveur, mais ils ne lui font pas confiance et buttent sur Sa Parole car ils ont peur de risquer leurs « petits intérêts » et encore plus leur vie sur cette Parole.

Le peuple chrétien d’aujourd’hui est plein d’incrédules qui prennent certaines parties de La Parole et laissent ce qui les dérange. L’incrédulité est une grave faute quand on s’y enferre. Il faut donc faire l’effort de lire La Parole, de la comprendre et de la mettre en pratique, si du moins nous désirons vivre en croyants.

Myriam de Gemma

1 Pierre 2/18.25

[18] Vous les domestiques, soyez soumis à vos maîtres, avec une profonde crainte, non seulement aux bons et aux bienveillants, mais aussi aux difficiles.[19] Car c'est une grâce que de supporter, par égard pour Dieu, des peines que l'on souffre injustement.[20] Quelle gloire, en effet, à supporter les coups si vous avez commis une faute ? Mais si, faisant le bien, vous supportez la souffrance, c'est une grâce auprès de Dieu.[21] Or, c'est à cela que vous avez été appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces,[22] lui qui n'a pas commis de faute - et il ne s'est pas trouvé de fourberie dans sa bouche ;[23] lui qui insulté ne rendait pas l'insulte, souffrant ne menaçait pas, mais s'en remettait à Celui qui juge avec justice ;[24] lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes dans son corps, afin que, morts à nos fautes, nous vivions pour la justice ; lui dont la meurtrissure vous a guéris.[25] Car vous étiez égarés comme des brebis, mais à présent vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.

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Il faut comprendre que les supérieurs sont indispensables en ce monde. Il faut des dirigeants et des « obéissants », des servants ; je dis bien des servants pas des serviles ! Chacun a sa place et chaque place est respectable, donc chaque être doit y être respecté.

Ceci étant il arrive bien souvent que les maitres soient non charitables, voire exigeants et même esclavagistes. Il faut obéir tout de même lorsque l’on ne peut faire autrement (soit convaincre le maitre de la méchanceté de son comportement soit changer de maitre donc de travail par exemple).

 Cependant tout doit être remis dans le Seigneur car il est le seul maitre de l’univers et il peut tout en celui qui se confie en lui. Il faut lui demander son secours, tant pour trouver une meilleure vie que pour endurer le présent.

La souffrance est importante dans notre vie car en Jésus, elle nous fait grandir humainement, notamment dans la compréhension de la souffrance d’autrui et donc dans la compassion. Elle est aussi importante, car jointe à la souffrance du Christ elle devient une force rédemptrice en lui. C’est là une donnée que notre temps a tendance à oublier pour ne pas dire nier.  

Myriam de Gemma