Justine de Padoue

( ? - 304.)

Sainte, martyre

Fête le 07.10

Justine est née au début du IIIème siècle en Asie Mineure (probablement dans l’actuelle Turquie).

Elle était connue pour sa grande beauté et sa vertu. Bien qu’élevée dans une famille païenne elle fût rapidement attirée par la foi chrétienne et décida de se convertir.

Elle fût baptisée par un disciple de saint Pierre. Malheureusement sa conversion correspond à l’époque des persécutions des chrétiens.

Justine n’y échappa pas. Sa famille et la ville dans laquelle elle vivait ne cessaient de la réprimander et de lui ordonner de sacrifier aux dieux païens.

Mais rien ne pouvait empêcher la jeune femme de prier et d’adorer le Seigneur. Elle resta ferme dans sa foi.

Alors, elle décida de consacrer totalement sa vie au Christ : elle priait sans cesse, lisait les Saintes Écritures et s'efforçait d’être un exemple de bonté et de charité pour son entourage.

Sa sainteté provoquait une grande admiration et un profond respect chez les chrétiens, et une haine dévastatrice chez les païens.

Rapidement, les simples brimades de sa famille se transformèrent en véritables persécutions de la société.  Si elle s’obstinait dans son refus de sacrifice aux idoles, elle serait arrêtée.

Justine ne se laissait pas impressionner, son amour pour le Seigneur était plus grand et plus fort que toutes les menaces. Accusée de sorcellerie et d’impiété par le gouverneur romain, elle fût emprisonnée. Malgré la pression, elle refusait de renier sa foi en Jésus.

Alors, les tortures physiques et les humiliations continuèrent. Elle endura de terribles épreuves.

Elle souffrit pour sa foi mais garda espoir et confiance dans le Seigneur, elle resta ferme dans sa conviction. Voyant que rien ne pourrait la faire changer d’avis, Justine fût condamnée à mort.

Selon différentes sources, elle fût poignardée en plein cœur ou décapitée. Ce qui est sûr c’est que Justine rendit son âme à Dieu le 7 octobre 304 à Padoue.

Sur la tombe de sainte Justine de Padoue fut fondée, au VIe siècle, par le préfet du prétoire Venanzio Opolione, la basilique Sainte-Justine.

Cette basilique fut, au XVe siècle un important centre monastique qui fut supprimé en 1810 par Napoléon Bonaparte.

Mais En 1919, le monastère a rouvert et abrite en son sein la bibliothèque sainte Justine