Sacramentaux / Porter un scapulaire… en protection ?
Une personne m’a écrit l’autre jour pour me demander si elle devait porter un certain scapulaire, afin d’être protégée dans les évènements qui arrivent.
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Lorsque Jésus ou Marie, lors de diverses apparitions, nous ont offert un scapulaire ou une médaille à porter, ils ne l’ont pas fait pour sauver la vie humaine de ceux qui les porteraient avec foi, mais pour les aider dans le combat en vue du salut de leur âme.
Porter un scapulaire, ou une médaille, est d’abord un acte concret de la foi que nous apportons à la demande faite par Jésus ou Marie lors de telle ou telle apparition. Porter le scapulaire signifie donc mettre notre vie en accord avec ce qui a été demandé lors de cette apparition.
Par exemple, Marie peut demander de porter telle médaille et en même temps dans ses messages appeler à se confesser une fois par mois. Si je ne fais que porter la médaille sans vivre le reste, je réduis cette médaille à une sorte d’amulette magique ! Et là au lieu d’un acte de foi je commets plutôt un péché qui m’entretient dans un manque de confiance en Dieu !
Donc, qu’il soit bien clair qu’aucun scapulaire, qu’aucune médaille, qu’aucune image « miraculeuse » ne peut nous protéger sur le plan humain si nous ne mettons pas notre vie en accord avec la parole de Dieu !
La foi n’a rien à voir avec la magie ! Il faut que cela soit vraiment clair ! Porter un scapulaire ou une médaille, cela nous engage !
Quant aux évènements qui arrivent, à quoi bon paniquer ? Oui de grosses « perturbations humaines » arrivent, on les voit déjà poindre à l’horizon ; de par nos problèmes actuels de santé, de sécurité, de finance. Regardons calmement les choses et préparons humainement ce que nous pouvons, comme nous pourrions nous préparer avant l’arrivée d’un cyclone, et puisque nous sommes chrétiens abandonnons-nous entre les mains de Dieu pour tout ce qui nous dépasse.
La vie se conjugue au présent avant de se conjuguer au futur. Si je dois raisonnablement tenir compte d’évènements que je vois arriver, je dois aussi continuer à vivre l’aujourd’hui comme il m’est offert de le vivre. Le « pain quotidien », c’est-à-dire la grâce divine de l’aujourd’hui, ne peut et ne doit pas se refuser.
Jésus n’a jamais dit qu’être chrétien signifiait de vivre en toute sécurité humaine dans notre petit confort personnel. Jésus n’est pas venu pour sauver notre petit confort ni même « notre peau », si vous me permettez cette expression ; il est venu sauver les âmes. Dans sa parole il s’est montré très clair à ce sujet :
Qui ne prend pas sa croix et ne suit pas derrière moi n'est pas digne de moi.
Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera.
Si donc nous nous disons chrétiens, c’est-à-dire disciples du Christ, interrogeons-nous en vérité sur ce que cela signifie véritablement au fond de notre cœur et sur ce que cela entraine concrètement dans notre vie quotidienne.
Myriam de Gemma
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