Enfer et clergé
« Les prêtres et les évêques peuvent -ils eux aussi se retrouver en enfer ? »
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La réponse est oui !
Leur ordination n’est pas une « carte anti-enfer » ! Bien au contraire. Plus la personne est consacrée au service de Dieu, plus elle est appelée à mener une vie sainte devant Dieu, car elle a charge d’âmes !
Dans la bible il est écrit :
A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé, et à qui on aura confié beaucoup on réclamera davantage. (Luc 12/48)
Le prêtre et encore plus l’évêque, ont beaucoup reçu lors de leur ordination. Il leur est aussi beaucoup confié, puisque de par leur ministère le Seigneur lui-même leur confie le salut des âmes de leurs paroisses, de leurs diocèses.
A l’heure de la mort, le Seigneur leur demandera compte, comme à chacun de nous d’ailleurs, de ce qu’il a fait de ces dons et de son ministère. Et là, point de fausses excuses, point de faux fuyant, ce sera l’heure de la vérité pure.
Certains, tout pécheurs qu’ils soient, s’étant réellement repentis seront sauvés en passant par le purgatoire. Mais malheureusement, il en est d’autres, qui s’étant ici-bas trop enferrés dans le mal, seront bien incapables de reconnaitre et d’accepter la miséricorde de Dieu… et là, ce sera le chemin de l’enfer.
Être prêtre et être évêque, ou encore cardinal ou pape, est extrêmement exigeant ; car plus on est en haut de la hiérarchie de l’Eglise, plus on a charge d’âmes et plus il faut savoir se mettre en dessous de tous pour les servir comme Jésus les servirait !
C’est pourquoi nul ne peut dire : « moi je suis prêtre, donc je suis sûr d’aller au paradis. » De même, nul personne consacrée, qu’elle soit laïque ou religieux, religieuse, ne peut se dire assurée du paradis.
Ainsi donc, avant de s’engager dans le service des âmes au sein de l’Eglise, il faut bien réfléchir et surtout vérifier que c’est bien là l’appel de Dieu !
Ceci étant tout baptisé va devoir répondre de sa vie devant le Seigneur, nous sommes tous à la même enseigne ! Prions pour tous les responsables de l’Eglise, à commencer par nos prêtres et notre évêque, non qu’ils soient plus pécheurs que les autres, mais parce qu’ils ils ont vraiment besoin de notre soutien, de notre intercession.
Myriam de Gemma
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